admin | 
22 décembre 2014 | 
10:45 | 
Androïd M, tel est le nom du nouveau système d’exploitation que Google est en train de concevoir. Il ne sera destiné ni aux appareils mobiles ni à des ordinateurs, mais aux voitures en remplacement à Androïd Auto.
Androïd Auto renvoyé aux calendes grecques
Nombreux attendaient impatiemment l’arrivée d’Androïd Auto pour l’année 2015. Google en a décidé autrement, car il semblerait que ce système qui a fait rêver plus d’un soit aujourd’hui dépassé, sans même avoir vu le jour auprès du grand public. En effet, le géant californien préparerait actuellement un nouveau système d’exploitation plus innovant, dénommé Androïd M. Il est prévu pour être installé nativement dans les voitures. Ainsi, se connecter à Internet sera plus simple, comparé à Androïd Auto et CarPlay chez Apple. Le branchement d’un appareil mobile Androïd sur un équipement compatible ne sera plus nécessaire pour accéder à l’écosystème et à l’environnement Androïd. Une connexion automatique aux réseaux mobiles s’en chargera.
Des options et des services embarqués nativement
Le fait d’inclure ce système d’exploitation nativement dans les voitures de demain offre à Google l’opportunité d’exploiter toutes les informations du véhicule, comme la climatisation, le GPS, la jauge d’essence ainsi que les différents capteurs. Ainsi, Google pourrait proposer aux conducteurs moult recommandations, sans oublier la publicité. En effet, Androïd M et les services qui y sont rattachés se lancent automatiquement. Il pourrait en effet être intéressant que Google Maps affiche la station de lavage la plus proche lorsque le pare-brise est assez sale, ou alors qu’il affiche la station d’essence la plus proche lorsque la jauge de carburant est presque dans le rouge…
Convaincre les constructeurs : un défi de taille
À en croire Reuters, Google ne prévoit pas la sortie d’Androïd M avant 2016, voire plus tard. Pour l’heure, le géant américain doit surtout se pencher sur la fiabilité du système, et se lancer dans une campagne de séduction auprès des constructeurs automobiles. Si le système voit le jour, il fera partie intégrante des voitures de demain, au lieu de se contenter d’être un simple accessoire.