Ce rouage entrepreneurial qu’on appelle management

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La formation et l’expérience du terrain contribuent incontestablement à la qualité du management. Mais quand la communication interne entre en scène, les qualités techniques sont très loin d’être suffisantes.

Le management, c’est l’effort pour obtenir des subalternes qu’ils fassent ce que l’on veut qu’ils fassent. Après, la question est de savoir comment s’y prendre.

Le management et la communication interne

Le manager est traditionnellement entre le marteau et l’enclume. Il a des obligations de résultat et rend périodiquement des comptes à ses supérieurs. Des chercheurs estiment qu’un manager français passerait environ 50 % de son temps à faire du reporting.

En même temps, il doit asseoir son autorité vis-à-vis des subalternes. Tout comme il est amené à cultiver l’ambiance de collaboration dans son département.

Sauf que la collaboration, contrairement aux idées reçues, est quelque chose de très compliqué bien des fois. Le manager oscille souvent entre le souci de faire exécuter sa consigne et celui de ne pas gâter sa relation avec ses collaborateurs.

Les managers ont pour la plupart suivi une formation touchant de près ou de loin au monde entrepreneurial. Certains sont des salariés promus au rang de cadres.

Dans tous les cas, l’expérience du terrain fait toujours la différence. Le manager gère les affaires, mais il gère aussi des individus. Il fait face à leurs personnalités, à leurs qualités et à leurs défauts. C’est par l’empathie et l’effort de compréhension qu’il essaie tant bien que mal d’anticiper les réactions des uns et des autres.

N’oublions pas que le management dit « par la terreur » de France Telecom est désigné comme la cause de la vague de suicides de 2008 et 2009.

Le management et la relation clients

Là aussi, les idées reçues foncent droit dans le mur. La relation avec la clientèle n’est jamais une partie de plaisir. Les managers comme les subalternes le constatent régulièrement d’ailleurs.

Le manager se trouve encore entre le marteau et l’enclume. Il ne ferait pas d’impairs avec les clients, mais une absence d’empathie provoquerait des résistances des salariés.

La solution prônée par certains spécialistes consiste à impliquer les subalternes davantage. Il ne faut pas qu’ils se sentent comme de vulgaires pions sur des sièges éjectables. Cette solution n’est pas chose nouvelle. Elle a déjà été prônée par les économistes et les sociologues d’antan. Mais il aura fallu qu’une vague de suicides éveille les consciences pour qu’on se souvienne de leurs réflexions.

La politique RH est au moins aussi importante que la prospection financière dans le business plan d’une entreprise nouvellement créée. Et on n’insistera jamais assez sur la nécessité d’avoir un conseil PME d’un manager qui a l’expérience du terrain. Il a les qualités techniques, mais il a aussi l’expérience de la gestion du capital humain.

Pour info, la majorité des travailleurs français disent qu’ils ne s’épanouissent pas dans leurs postes. Beaucoup d’entre eux donneraient tout pour avoir un poste correspondant à leurs parcours par exemple.

Avec une telle réalité, le travail devient plus une source de stress qu’un épanouissement. Le management est dès lors une tâche assez complexe.




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