Visual Hacking : tout sur le piratage visuel

visual hacking

Le « Visual Hacking » ou piratage visuel est une menace réelle qui pèse sur toutes les entreprises. Actuellement, la meilleure façon de s’en protéger reste encore l’utilisation des filtres de confidentialité sur les écrans des outils de travail (smartphones, tablettes, ordinateurs de bureau ou portables).

À propos du « Visual Hacking »

Différent des cyber-attaques, le « visual hacking » ou piratage visuel est un risque encore sous-estimé par les entreprises et pourtant selon les études menées ce risque est réel et estimé à hauteur de plus de 80 %. Un tel acte pourrait entraîner la fuite et le partage de renseignements confidentiels notamment sur les salariés et leur rémunération, mais aussi l’intrusion à des systèmes de TI sécurisés.

Pour parer à cela, il existe depuis quelques décennies maintenant des produits qui protègent du piratage visuel à l’instar des filtres de confidentialité. Destinés aux écrans des smartphones, des tablettes et surtout des ordinateurs de bureau et des portables, ces filtres font appel à une technologie de micro-lamelles de pointe très efficace qui empêche tous regards indiscrets. Pratiquement, ils ne permettent qu’une vue de face et limitent les vues de côté à un angle de 30 °.

Des écrans d’ordinateur avec une option d’anti-piratage visuel intégré

Avec la conscience de la menace réelle du piratage visuel, certains ordinateurs sont aujourd’hui équipés de filtres de confidentialité intégrés qui sont activables depuis une touche dédiée. En effet, en appuyant sur la touche F2, le PC se met en mode « confidentialité » et réduit son niveau de lumière visible jusqu’à 95 % pour les vues latérales.

Par ailleurs, ces filtres intégrés ont aussi l’avantage d’améliorer la clarté de l’écran grâce à une amplification de la transmission lumineuse pour les vues de face. Outre cela, ils font aussi office de protections anti-rayures pour les écrans.




Ajouter un commentaire