Japon : les « machines » rétro cohabitent toujours avec les innovations high-tech

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Si le Japon est réputé mondialement pour être un pays où les nouvelles technologies et internet sont toujours en avance sur le reste du monde, il s’avère que c’est aussi un pays qui reste fortement attaché aux « vieilles » technologies dont notamment le Fax, les téléphones portables à clapet et les CD.

Au Japon, le FAX reste un outil incontournable

Parmi les technologies « qui datent » encore très prisées au Japon, le Fax tient une très grande place. Considéré comme un outil très fiable d’un point de vue sécurité, il est toujours très présent dans la vie économique nippone, notamment auprès des PME artisanales qui le préfèrent largement à la messagerie électronique. De même, il est aussi encore majoritairement utilisé dans les foyers japonais où la part de personnes âgées de plus de 65 ans dépasse les 25 % de la population. Le succès persistant de cet appareil popularisé dans les années 80 assure aux fabricants un volume de vente important, quoique légèrement régressif, chiffré à 1.1 million d’unités en 2015 contre 1.4 million en 2014.

Un pays attaché aux technologies dépassées

Les « flip-phones », ces téléphones portables à clapet qui connurent leurs heures de gloire au début des années 2 000, affichent aussi une résistance étonnante dans le paysage technologique japonais. Plus de 45 % des japonnais utilisent encore ces téléphones appelés « Gara-kei », c’est-à-dire « Galapagos keitai » ou « téléphones portables Galapagos » qui sont d’ailleurs encore vendus dans les grands magasins d’électronique grand public du pays.

D’autre part, les CD et les DVD restent aussi des incontournables au pays du Soleil Levant. Vendus en moyenne à 2 500 yens soit à peu près à 22 €, les CD briguent 75 % des ventes de musique réalisées au Japon. La chaîne de location de DVD Tsutaya de son côté, arrive à maintenir un réseau de 1 500 boutiques et se permet même de financer la production de séries pour les nouveaux services de diffusion en ligne.




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