Les banques optent maintenant pour des assistantes virtuelles

Aujourd’hui, les requêtes simples des clients de certaines banques peuvent être traitées par des assistantes virtuelles. Plusieurs banques choisissent d’étoffer leur équipe d’employés virtuels, à l’instar de la banque suédoise SEB qui compte parmi ses salariés le robot conversationnel Aida.

Les assistants virtuels : une option qui séduit de plus en plus les banques

Grâce au développement et à l’enrichissement du domaine de l’Intelligence artificielle, les assistantes virtuelles de type « chatbot » se font une place au sein des banques. S’il faut encore attendre pour qu’elles puissent prendre en charge les opérations complexes assurées pour le moment par des employés en chair et en os, elles peuvent déjà s’occuper parfaitement des tâches relativement simples. Bientôt, il sera même possible de leur déléguer des tâches plus difficiles telles que la gestion financière des clients, la réalisation d’achat sur les plateformes de messageries, la conclusion d’une transaction bancaire.

Quelques exemples d’assistantes virtuelles déjà opérationnelles

De nombreuses banques, pour la plupart européennes et américaines, disposent déjà de leur propre assistante virtuelle. Erica de la Bank of America, Alexa de la banque Capital One, Luvo de la Royal Bank of Scotland ou encore Kai de la banque DBS de Singapour, les exemples sont nombreux, mais la banque suédoise se démarque du lot avec Aida. Anciennement appelée Amelia, cette assistante virtuelle qui prend les traits d’une blonde souriante a pris poste depuis le mois de novembre 2016 au sein du service client de la banque suédoise. Pouvant tenir une centaine de conversations simultanément, Aida décharge aujourd’hui les conseillers de la plateforme téléphonique de l’établissement des tâches les plus simples et les plus répétitives. Elle peut par exemple s’occuper de la fourniture d’une identité bancaire mobile ou encore accompagner un internaute qui n’est pas encore un client de la banque.