Les « slashers », ces travailleurs atypiques

Les slashers

Les « slashers » représenteraient aujourd’hui plus de 16% de la population française. Ce phénomène de société s’explique tant par obligation que par choix. Ces travailleurs multitâches privilégient ainsi une vie professionnelle ajustée à leurs aspirations et/ou à leurs besoins. Zoom sur ces travailleurs atypiques.

Slasher : un style de vie atypique

Ils peuvent être à la fois menuisier et photographe, architecte et judoka, infirmière et professeur de yoga ou cuisinier, mannequin et guitariste. Ils acceptent leur profil atypique, tout en le revendiquant comme un style de vie. Eux, ce sont les «slashers», des personnes multicasquettes et pluri-actives construisant sur mesure leur vie professionnelle. Ils refusent les CDI, l’ordre imposé par le monde du travail ou de se lasser en exerçant un seul métier. Ce qu’ils désirent c’est de pouvoir concilier plaisir et travail.

La communauté des «serials-jobeurs» regroupe en France 4,5 millions d’individus, soit 16 % des actifs. Les slashers ont décidé d’embrasser plusieurs carrières totalement différentes. Aujourd’hui, les slashers ont adopté ce style de vie atypique par goût ou par nécessité. Si c’est par goût, le fait de combiner plusieurs professions permet de conjuguer vie professionnelle et passion ou tout simplement d’élargir son panel de compétences. Le slasher, par nécessité, doit faire face à la précarité en cumulant plusieurs activités afin de pouvoir subvenir à ses besoins.

Le slasher, un phénomène en vogue

Les raisons qui poussent ces travailleurs multitâches à slasher sont multiples. Tout d’abord, cela leur permet d’accroître leurs revenus. Ensuite, ils peuvent devenir leur propre patron ou vivre de leur passion. Slasher est aussi un bon moyen de préparer une éventuelle reconversion ou de tester une idée en vue de fonder sa propre entreprise.

Adaptabilité, grande envie d’apprendre et audace constituent les maîtres mots caractérisant le slasheur. Si le slasher renie les schémas professionnels conventionnels et la routine, une organisation assidue doit être mise en place afin que ses journées se déroulent de manière sereine et efficace. La TO-DO-LIST constitue le meilleur atout d’un slasher.

La jeune génération est plus concernée par ce phénomène. En n’acceptant pas un parcours professionnel déjà prédéfini, celle-ci est à la recherche d’un désir d’épanouissement et de sens dans sa vie professionnelle. S’accorder des moments de pause et se fixer des limites sont par ailleurs des points essentiels pour éviter une éventuelle surchauffe intellectuelle.




Ajouter un commentaire