Quelques conseils pour lutter contre l’absentéisme en entreprise 

Selon de récentes statistiques, 6 entreprises sur 10 sont confrontées à une hausse de l’absentéisme depuis ces cinq dernières années et cette tendance n’est pas prête à changer. Sur le long terme, les conséquences peuvent être désastreuses, d’où l’intérêt de mener une enquête à ce sujet afin d’en déterminer les causes et pour établir un plan d’action.

Les causes de l’absentéisme professionnel

Pour lutter contre l’absentéisme en entreprise, il convient tout d’abord d’en connaitre les causes. Elles peuvent aussi bien être personnelles que professionnelles. Au niveau de la société, cela se rapporte surtout aux conditions de travail. On peut citer comme exemple des locaux mal aménagés, un mauvais éclairage ou encore des équipements inadéquats. À cela s’ajoute l’ambiance au travail, une pression hiérarchique insoutenable, des objectifs inatteignables, autant de facteurs qui peuvent pousser les salariés à s’absenter et à démissionner. Dans ce contexte, les pratiques managériales méritent l’attention du dirigeant.

Cette forme d’absentéisme peut également être liée aux soucis personnels de l’employé. On notera particulièrement une situation familiale instable, des problèmes de santé récurrents ou encore le manque de motivation. Que l’absence soit volontaire ou non, il est crucial de poser ses conditions dès l’embauche. Selon la jurisprudence en matière de Droit du travail, une absence injustifiée de plus de 3 jours peut être considérée comme un abandon de poste. L’employeur peut alors licencier le salarié. Toutefois, cela n’est pas forcément bénéfique pour la société.

Les pistes à explorer pour lutter contre l’absentéisme en entreprise

L’absence d’un salarié entraîne une baisse des performances du personnel. Cela s’accompagne également de nombreux désagréments. Il faudra réorganiser l’équipe pour mieux répartir la charge de travail. Si un élément s’absente trop souvent, cela affectera durablement l’entreprise. Un absentéisme généralisé peut conduire une enseigne à la faillite.

Pour éviter cela, il faut être rigoureux dans la gestion des ressources humaines. Cela implique la mise en place d’une procédure cohérente pour contrôler les absences. Par ailleurs, déterminer les sanctions en cas de non-respect des obligations pendant l’arrêt de travail est aussi nécessaire. À cet effet, les responsables devront apporter différentes modifications au règlement intérieur.

Dans la pratique, de nombreuses entreprises ont décidé d’instaurer une contre-visite patronale (trouvez un exemple sur le site verilor). Les employés invoquent souvent des problèmes de santé pour justifier leurs absences. Mandater un médecin contrôleur sera l’unique solution permettant de réfuter ou de confirmer leurs dires. Cette approche est également assez bien perçue par l’inspection du travail. Les personnes menacées par un burn-out seront mieux prises en charge. Dans tous les cas, il faut effectuer la contre-visite durant les heures d’interdiction de sortie. Ainsi, personne n’y échappera. Afin de solliciter un praticien reconnu par les autorités compétentes, les chefs d’entreprise peuvent contacter des agences spécialisées. Cette prestation est à la portée de toutes les sociétés y compris les PME.