Aux traditionnels mots de passe se sont ajoutés d’autres moyens d’authentification comme la reconnaissance faciale et la signature physiologique. Même si ce sont les moyens de sécurisation les plus utilisés pour accéder aux comptes personnels en ligne, ils ne sont pas fiables à 100 % pour autant. Une nouvelle solution d’accès est alors en projet : la biométrie comportementale.

Les limites des solutions d’authentification actuelles

Outre les mots de passe, les différentes méthodes d’authentification dites de biométrie physiologique existent. Les exemples les plus courants en sont surtout la reconnaissance faciale, l’empreinte digitale et le scan d’iris. Néanmoins, les hackers sont déjà nombreux à réussir à déverrouiller ces systèmes. Avec la biométrie comportementale, il est possible de sécuriser davantage les comptes en ligne.

En effet, la biométrie comportementale permet surtout d’éviter les fraudes et les tentatives forcées d’accéder aux comptes. C’est pour cette raison que certaines banques l’utilisent déjà, car elle permet d’identifier directement le propriétaire du compte, pas uniquement à travers certaines parties de son corps, mais de sa personne en général.

Biométrie comportementale : vos habitudes analysées

Au-delà de vos caractéristiques physiques comme votre empreinte digitale ou votre iris, la biométrie comportementale, comme son nom l’indique, considère vos gestes habituels afin d’identifier qu’il s’agit bien de vous. Pour autoriser l’accès à votre compte, l’algorithme va détecter vos habitudes comme la façon dont vous utilisez votre Smartphone, votre façon de marcher, de bouger, etc. Bref, la biométrie va prendre en compte votre façon d’être au quotidien pour vous identifier. Si l’algorithme détecte un changement, aussi infime soit-il, il va refuser l’accès au compte. Au final, cette technologie va permettre une authentification sans recourir au mot de passe ou à une signature physiologique quelconque.

Des milliers de paramètres comportementaux peuvent être pris en compte par la biométrie comportementale, mais parmi les plus communs se trouvent la signature dynamique — votre manière d’utiliser le stylo lorsque vous signez —, votre voix, votre façon de taper sur le clavier, votre façon de marcher ainsi que vos gestes naturels : hochement de tête, mouvements des mains, sourire, etc.