Quel statut d’entreprise choisir en 2019?

statut d'entreprise en 2019

C’est décidé, 2019 sera l’année où vous allez créer votre entreprise. Votre projet a été bien étudié en avant et vous pensez qu’il pourra vous permettre de gagner votre vie. Il est l’heure maintenant de réfléchir au choix du statut juridique. Besoin d’un peu d’aide?

Comment se détermine le choix d’un statut juridique?

Il ne s’agit pas d’un choix à effectuer à la légère, car il doit être véritablement représentatif de votre entreprise. De même, si vous vous trompez, le changement d’un statut juridique demande de nombreuses démarches qui risquent de vous faire perdre votre temps. Choisir le bon statut d’entreprise est donc important. Ce choix va se faire en vertu de plusieurs critères.

Dans un premier temps, la nature de l’activité pourra le déterminer. Un coach en communication ne va pas choisir le même statut qu’un créateur d’entreprise spécialisé dans la dépollution de sites industriels. Le nombre d’associés lors du démarrage de votre entreprise est aussi important. Si vous souhaitez vous associer ou si cette possibilité est à envisager dans un futur proche, il ne faudra pas choisir le statut «Entreprise Individuelle».

De même, votre situation économique et financière personnelle peut influencer votre choix. Une SA (Société Anonyme) nécessite un apport initial de 37000 euros. Êtes-vous en capacité de faire cet apport? Le régime social du dirigeant, mais aussi le type d’imposition sur les bénéfices doit faire partie de votre réflexion.

Quels sont les différents statuts possibles en 2019?

Deux statuts sont privilégiés par les nouveaux chefs d’entreprises. La micro-entreprise (statut d’autoentrepreneur), séduite par la simplicité de la mise en œuvre et le fait qu’elle puisse se cumuler avec une activité salariée. Le seul revers étant qu’en dépassant les seuils, il vous faudra basculer sur un autre statut.

La SASU remporte également un beau succès, surtout auprès des jeunes entrepreneurs. Sans apport de capital initial, ce statut est également facile à créer et il permet de s’associer. Le dirigeant est assimilé salarié.

L’Entreprise Individuelle permet au chef d’entreprise de travailler seul, sans apporter de capital. Dans la plupart des cas, l’imposition se fera sur le revenu.

L’EURL, quant à elle, s’adresse aux entreprises ayant plusieurs dirigeants, ils seront considérés comme des travailleurs non salariés.

La SARL ne dispose que d’un seul gérant. Ce statut lui autorise de s’associer avec deux ou cent personnes. En fonction de la répartition, si le gérant est majoritaire, il sera considéré comme un travailleur non salarié. En cas de gérant minoritaire ou égalitaire, il sera assimilé-salarié.

La SNC implique d’avoir au moins deux associés. La gérance de l’entreprise peut se partager et l’entrepreneur devient un travailleur non salarié. L’imposition se fera sur le revenu, avec une option d’impôt sur les sociétés dans certains cas possibles.

Enfin, la SCOP, cette forme juridique permet à des salariés de «reprendre» leur entreprise. Le gérant doit être élu par les associés majoritaires. S’il n’est demandé que 30 euros minimums pour la SCOP SARL ou encore SA, ce montant passe à plus de 18 000 euros pour les salariés qui veulent créer une SCOP SA. Ils paieront alors l’impôt sur les sociétés.

Une petite remarque, il existe sur Internet des comparateurs qui vous permettront de faire le bon choix. Cet outil vous aidera à évaluer vos attentes, et à prendre le statut juridique qui correspond le mieux à votre situation. Prenez le temps d’en examiner tous les aspects, avant de porter votre choix sur l’un ou l’autre.




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