Focus sur les fintechs qui révolutionnent la gestion de l’épargne en ligne

yomoni-gestion-pilotee

Le monde de l’épargne connaît une petite révolution avec l’arrivée de nouveaux acteurs cherchant à démocratiser les services de gestion pilotée. On parle de Fintech pour qualifier ces nouvelles entreprises du secteur de la finance et de la banque. Et plus précisément de « robo advisors » pour les services de gestion pilotée nouvelle génération. Autrefois chasse gardée des banques privées et des cabinets de conseil en gestion de patrimoine, la gestion pilotée est désormais présente sur internet avec un ticket d’entrée accessible au plus grand nombre. Les principaux acteurs de cette révolution sont apparus il y a moins de 10 ans. Voyons ensemble les spécificités et les avantages de la gestion pilotée en ligne.

La gestion pilotée : un mode de gestion simple et efficace pour déléguer la gestion de ses placements.

La gestion pilotée est un service permettant à un épargnant de déléguer la gestion de tout ou partie de son épargne à un professionnel de l’investissement. Il peut s’agir d’une banque, d’un conseiller en gestion de patrimoine ou d’une Fintech telle que Yomoni ou Nalo (voir les avis sur la performance de Yomoni). Concrètement, l’épargnant donne mandat au gestionnaire pour allouer et arbitrer le capital mis entre ses mains. Généralement, les actifs sous gestion sont logés au sein d’une assurance vie et/ou d’un plan d’épargne en actions (voir plus bas).

Avant d’investir le capital de son client, le gestionnaire doit d’aborder prendre connaissance des objectifs financiers de son client, ainsi que de sa psychologie. En effet, tous les épargnants n’ont pas la même sensibilité au risque, et incidemment ils n’ont pas les mêmes objectifs de performance. Certains épargnants vont privilégier la sécurité du capital tandis que d’autres seront prêts à prendre davantage de risque en échange de l’espoir d’une performance supérieure. Dans le premier cas, le gestionnaire allouera une grande partie du capital vers les fonds en euros, une petite partie vers l’immobilier (par exemple dans la pierre-papier) et très peu vers les actions. De l’autre côté du spectre, un épargnant désireux de maximiser la performance de ses placements à long terme optera pour une allocation beaucoup plus dynamique où l’immobilier et les actions représenteront une part significative du portefeuille Sachez que les actions sont des actifs volatils, le risque de perte en capital est donc réel. Cependant, il s’agit historiquement de la classe d’actifs la plus rémunératrice à long terme, les espoirs de gain sont ainsi supérieurs.

Tout le travail du gestionnaire consiste à définir une allocation en adéquation avec le profil de son client. Puis, tout au long du mandat, le gestionnaire doit suivre les placements du client, et éventuellement arbitrer entre différents produits financiers si la situation l’exige. Par exemple lorsque la part investie dans tel ou tel produit dévie de l’allocation cible en raison de l’évolution du prix de ces actifs.

Les outils incontournables pour la gestion des actifs

Comme évoqué plus haut, l’assurance vie et le plan d’épargne en actions sont les 2 outils incontournables pour investir. Aussi appelé des enveloppes d’investissement. Ces 2 outils sont des niches fiscales spécifiquement françaises.

L’assurance vie est une enveloppe polyvalente et sans limite de versement. Il est possible d’y loger des fonds en euros, de l’immobilier (OPCI et SCPI) ou bien des actions (essentiellement via des fonds d’investissement).

Le plan d’épargne en actions est plus restrictif, on ne peut y loger que des actions européennes ou des fonds d’investissement faisant la part belle aux actions européennes. Le PEA est quand même intéressant car contrairement à l’assurance vie, il permet d’acheter facilement des actions en direct (« titres vifs » et non des fonds). De plus, le PEA ne supporte pas de frais de gestion (alors que les unités de compte investies au sein d’un contrat d’assurance vie subissent des frais de gestion annuel, de l’ordre de 0,50 % à 1 % selon les contrats).

L’intérêt des Fintechs pour la gestion de l’épargne.

L’avantage des fintechs concerne tout d’abord le coût des services. Les frais de gestion sont très réduits. Ils sont de 0,7 % par an (1,60 % tout compris avec les frais de gestion de l’assureur et les frais des fonds). Ces frais sont bien inférieurs à ceux pratiqués dans les banques privées ou chez les conseillers en gestion de patrimoine (environ 3 % par an en moyenne).

Le deuxième avantage concerne le ticket d’entrée. Il est possible de souscrire aux services de gestion pilotée en ligne avec quelques centaines d’euros. Aussi, ils ne prélèvent ni frais d’entrée ni frais d’arbitrage. D’une façon générale, les tarifs de ces Fintechs sont beaucoup plus attractifs que ceux des acteurs traditionnels. Ce coup de force est permis en raison du fait que tous les services sont gérés en ligne sur internet. L’infrastructure technologique permet des économies d’échelle importantes.

Afin de maximiser la performance des portefeuilles des clients, la fintech s’appuie sur les meilleurs supports d’investissement. Par exemple, concernant l’allocation de la poche investie en actions, la Fintech privilégie les fonds indiciels (trackers aussi appelés ETF). Il s’agit de fonds d’investissement dont l’objectif est de reproduire fidèlement la performance d’un indice boursier de référence (CAC 40, S&P500, etc.). Le point fort des trackers est leurs faibles frais de gestion et une performance moyenne supérieure à celle des fonds classiques sur le long terme.

Au final, ces fintechs proposent un service accessible au plus grand nombre (accessible avec quelques centaines d’euros à investir) avec des frais de gestion compressés au maximum. Toutefois elles ne conviendront pas aux personnes souhaitant un contact physique avec leur conseiller. Ceci dit, le service client est très efficace et réactif par téléphone, mail et chat.




Ajouter un commentaire