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31 janvier 2020 | 
11:09 | 
Le BYOD « Bring Your Own Device », traduit par « Apportez votre propre matériel » est une alternative à laquelle recourent de nombreuses PME ou TPE qui ne peuvent pas ou qui ne veulent pas investir dans l’achat de matériel informatique. Cette pratique en vogue comporte ses avantages, mais présente aussi quelques limites à ne pas négliger et à ne pas prendre à la légère.
Les avantages du BYOD
Les collaborateurs qui utilisent leurs propres terminaux pour travailler sont beaucoup plus productifs. Ils sont plus à l’aise avec leur smartphone, tablette ou PC portable ou dans la manipulation d’un navigateur ou d’un logiciel particuliers auxquels ils sont habitués. En utilisant leur propre matériel, les salariés n’ont donc pas besoin de temps d’adaptation. Leur productivité est alors améliorée. Utiliser son propre matériel permet également au salarié de finaliser les tâches qui lui incombent en dehors des heures de bureau. De plus, ce concept est profitable à l’entreprise qui pourra réaliser des économies substantielles en réduisant les dépenses liées à l’achat du matériel informatique.
Les inconvénients du BYOD
Une sécurité des données amoindrie, c’est le plus grand inconvénient avec le BYOD. L’appareil ou le matériel informatique personnel du salarié est beaucoup plus vulnérable aux menaces et intrusions. En effet, leur niveau de protection est moins élevé que celui dont peut bénéficier le système informatique d’une entreprise. Les risques d’attaques de virus et de programmes malveillants sont donc relativement importants. En recourant au BYOD, les frontières entre les domaines privés et professionnels peuvent être floues. L’employeur doit aussi s’assurer de la protection et de la confidentialité des données privées des salariés et l’utilisation du BYOD peut rendre cette tâche difficile. Il devient alors indispensable de mettre en place une charte définissant les droits et les devoirs de l’entreprise d’une part et des salariés d’une autre part.