Télétravail aux USA : les patrons surveillent minutieusement ce que fait le personnel à la maison

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Aux États-Unis comme dans d’autres pays, le confinement oblige les entreprises à se tourner vers le télétravail. Mais, force est de constater que la production baisse considérablement. Les managers américains sont radicaux, qui n’hésitent pas à recourir à des logiciels espions de télétravail.

Quand les patrons ne reculent devant rien

Depuis le début du confinement, aux États-Unis, la vente de logiciels de surveillance du télétravail explose. Mais qui en sont les clients ? Ce sont les patrons d’entreprises américaines inquiets de voir le niveau de productivité de leurs salariés baisser. Ces chefs d’entreprises craignent en effet que le personnel se laisse aller durant les heures de bureau et délaissent leurs tâches.

De façon générale, ces logiciels permettent d’accéder à l’historique des clics et des sites consultés par les employés. Ils mesurent également le niveau de productivité de chaque agent. Certains logiciels en particulier disposent néanmoins de fonctionnalités supplémentaires. Ils peuvent en effet permettre des captures d’écran d’ordinateurs à distance de l’ordinateur, toutes les 5 à 10 minutes. Pour s’assurer que les employés sont bien à leurs postes, certains chefs d’entreprises vont jusqu’à leur demander de rester connectés en visioconférence toute la journée.

En France : la loi est moins flexible

Aux USA, les patrons d’entreprises sont nombreux à utiliser ces logiciels espions, car cette pratique est parfaitement légale. La seule condition à respecter consiste à informer les travailleurs de la mise en place du logiciel sur leurs ordinateurs. En France, par contre, pour ne pas porter atteinte à la vie privée, le recours à ce type d’outil est strictement encadré par la CNIL.

La Commission nationale de l’informatique et des libertés précise en effet via son site que « … sauf circonstance exceptionnelle liée à un fort impératif de sécurité, ce mode de surveillance est illicite ».




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