Préparez dès maintenant le retour au travail de vos salariés

Pour les salariés qui sortent du télétravail imposé, le retour au bureau risque d’être un peu difficile. Retrouver les « bonnes » habitudes et la stabilité d’avant le confinement pourrait en effet s’avérer complexe. Différentes actions peuvent toutefois être mises en place pour rendre ce retour moins pénible.

Que faire à quelques jours du dé-confinement ?

Pour que le dé-confinement prévu le 11 mai 2020 se déroule dans les meilleures conditions, les entreprises ont déjà pris les devants. Différentes actions sont menées, notamment :

— La formation de certains des managers aux repérages des symptômes dus aux troubles psychosociaux. Le télétravail a en effet contraint les employés à travailler à temps plein, tout en gérant la maison et surtout les enfants, pour ceux qui en ont. Ces conditions de vie contraignantes exposent particulièrement les salariés au stress et au risque de burn-out.

— La mise en place d’outils de soutien psychologique : numéro vert, tchat, etc.

— La mise en place des outils d’échange collaboratif entre tous les membres de l’équipe afin de favoriser la communication et surtout de promouvoir la communication « interne ».

— la conservation des liens avec les non-télétravailleurs. Il est capital qu’ils ne se sentent pas exclus de l’équipe malgré le fait qu’ils aient arrêté de travailler.

Ce que les salariés vont découvrir au bureau le 11 mai

Dans les entreprises, il semble évident que la première journée de travail sera consacrée au dépoussiérage des bureaux et au tri des courriels. Les salariés – notamment les non-télétravailleurs – profiteront du premier jour pour se mettre au courant de l’état d’avancement des projets. Pour le 11 mai, les managers devront donc éviter de programmer des rendez-vous importants et d’assigner des tâches exigeantes aux salariés. Les managers profiteront également de cette première journée pour :

— s’entretenir avec les salariés pour identifier les éventuelles difficultés et surtout leurs craintes pour ce retour au bureau ;

— sensibiliser les salariés au recours aux outils de soutien psychologique mis en place par l’entreprise.

— mettre en place de nouvelles procédures destinées à mieux gérer le risque épidémique/pandémique comme limiter les briefings au strict minimum.