Le Flex Office : que des avantages ?

Le Flex Office permet aux salariés de s’installer où ils le souhaitent, au gré de leurs humeurs et des tâches du jour. Plus populaire que jamais, cette tendance d’aménagement met fin à traditionnelle configuration « un bureau par salarié » et optimise l’espace pour en faire un lieu de travail « friendly ».

La pratique est avantageuse mais…

Permettre aux salariés de travailler librement depuis n’importe quel bureau à ses avantages. Le Flex Office permet en effet de :

— Réduire significativement la surface moyenne des postes de travail en interne et mécaniquement, les loyers et les charges immobilières.

— Améliorer la productivité des salariés qui bénéficient de meilleures conditions de vie au travail.

— Booster l’esprit créatif des salariés qui grâce au desk sharing – ou bureau partagé – sortent alors de leur routine.

— Favoriser les rencontres entre salariés. Dans les grandes entreprises, certains salariés peuvent venir tous les jours au bureau sans jamais rencontrer le responsable de la communication par exemple. Changer de poste de travail quotidiennement optimise ses chances de rencontrer et d’échanger avec de nouvelles personnes, ce qui développe naturellement la culture d’entreprise.

… elle a ses limites !

Mais le recours au Flex Office possède aussi ses désavantages. Cette pratique peut en effet favoriser le mal-être chez certains salariés pour qui l’appropriation et la personnalisation de l’espace de travail contribuent à développer leur engagement envers l’entreprise.

Même si le Flex Office prône la liberté, il exige une organisation rigoureuse, notamment pour les réunions. Ce concept de desk sharing ne peut également être efficace que si les salariés savent faire preuve d’autodiscipline. Le sentiment de liberté offert par le Flex Office peut les pousser à se laisser aller aux distractions, même aux heures de bureau.

L’aventure du Flex Office semble très tentante, mais avant de se lancer, la réflexion est de mise. Le manager doit évaluer les capacités de ses salariés à s’adapter à ce changement de mode de fonctionnement encore insolite pour l’heure.