Andy | 
17 septembre 2021 | 
11:08 | 
Pourquoi la traçabilité par PGI (ERP en anglais) dans l’agroalimentaire reste un enjeu d’avenir ? Deux réponses à cela : d’une part, une entreprise a besoin de suivre ses opérations en temps réel et vérifier la fiabilité de ses processus. D’autre part, la transparence est devenue prépondérante dans notre monde. Elle est gage de valeur. En prenant tout cela en compte, l’ERP devient l’outil parfait pour l’optimisation de la traçabilité de ses actions.
Les enjeux de la traçabilité
La traçabilité s’apparente souvent à la qualité et la transparence. C’est surtout une des composantes principales des nouvelles générations d’ERP agroalimentaire. Cela consiste dans la capacité à retrouver l’historique, mais aussi la mise en œuvre et l’emplacement de tout ce qui a été examiné. La traçabilité donne l’opportunité de reconnaître avec précision l’intégralité des évènements qui sont intervenus sur les flux de données : de l’approvisionnement jusqu’à l’usager final. Cette fonction de traçabilité, ou de chaîne de contrôle, permet aussi de rapprocher chaque création, suppression ou modification d’informations à une personne précise.
En fonction de l’objectif décidé, l’enjeu des process de traçabilité consiste à mettre en œuvre des flux continus, cohérents, et de réaliser un historique pour connaître en temps réel toutes les informations fiables, partagées et sécurisées, tout en pouvant facilement s’en servir (suivi de production tableaux de bord, extraction, décisionnel, SAV, etc.).
Les niveaux de traçabilité
La traçabilité interne
Mettre en place les bons précédés engendre une amélioration de la qualité, des performances et de la productivité d’une entreprise. Une traçabilité transversale rationalise les processus et les flux, la gestion des stocks concernant les matières premières et les produits finis, ainsi que la distribution / vente (conditionnement, préparation de commande, etc.). Une traçabilité interne est en fait multi-niveau et permet une traçabilité plus forte concernant le fonctionnement et la cohérence des unités. On peut ainsi tracer :
- l’ensemble des données financières ;
- les utilisateurs et les postes de connexion ;
- les produits et les services, dès qu’ils sont répertoriés dans l’ERP, et ce, jusqu’à leur sortie (commandes, matières premières, produits finis, factures, etc.).
La traçabilité en amont
Cela correspond aux phases d’approvisionnement chez les fournisseurs, en identifiant l’origine et les spécificités des matières premières ou des composants.
La traçabilité en aval
Cela correspond à l’étape de distribution, en identifiant précisément tous les éléments qui concernent les produits / services, le conditionnement, les destinataires (détaillants, grossistes, etc.), la localisation, le transporteur, le SAV.
Malgré les contraintes que la mise en place de toutes ces procédures peut engendrer, on constate rapidement que cela participe de façon importante à améliorer la gestion et les processus d’une entreprise agroalimentaire. Sans oublier la qualité et la sécurité des produits et services du côté des consommateurs.
Les ERP nouvelle génération
Grâce à toutes les innovations technologiques, dans des domaines comme le stockage physique des données, le big data ou encore la normalisation des usages de communication sur Internet, les ERP nouvelle génération donne l’opportunité d’incorporer une architecture technique sécurisée et cohérente pour tous les métiers ou domaines d’une entreprise agroalimentaire.
Les fonctionnalités principales proposent une gestion :
- des finances ;
- comptable des immobilisations ;
- sur la production ;
- sur les ventes ;
- sur les approvisionnements, les stocks, les achats ;
- sur l’écosystème de l’entreprise (fournisseurs, clients, partenaires, etc.) ;
- sur les ressources humaines.
Tout ceci est nativement relié à une base de données unique. Cette dernière va fusionner l’ensemble des flux numériques d’une entreprise et ainsi permettre une traçabilité totale des données à l’intérieur du système d’information de gestion.