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26 décembre 2016 | 
8:00 | 
À l’heure où trouver un signal 4G hors agglomération relève encore de la chance, le gouvernement, les opérateurs, les industriels et les chercheurs eux, ce sont déjà tournés vers les potentiels du standard de demain : la connexion 5G.
La 5G : des idées, une promesse
La 4G n’a pas encore déployé toute sa performance, mais voilà que sur les lèvres, il n’est plus question que de la connexion internet 5e génération. Oui, son développement n’en est qu’à ses débuts, mais ceci n’empêche en rien les différents acteurs de louer d’ore et déjà les « futurs potentiels exceptionnels de la prochaine génération de réseaux mobiles ». Débits nettement supérieurs à 10 Gbit/s, autonomie capable d’atteindre plusieurs jours, latences largement inférieures à une milliseconde : la 5G fait rêver. À entendre ces louanges, les utilisateurs seraient tentés de croire que cette technologie a déjà été créée. Loin de là… Ce n’est pas demain la veille que la 5G deviendra un standard. À vrai dire, l’industrie elle-même peine aujourd’hui encore à la définir. Et pour cause ? La 5G, ce sont des idées, mais une promesse également : celle de « satisfaire les besoins exponentiels des utilisateurs en matière de télécommunication ».
La 5G : les améliorations possibles ?
La connexion Internet 5e Génération souhaite dans un premier temps, apporter des débits de l’ordre du gigabit à la seconde. La priorité de la 5G n’étant cependant pas tournée vers la vitesse brute, elle cherche surtout à réduire considérablement le temps de latence au cours de la transmission de données. En effet, le temps de réaction des réseaux mobiles actuels peut atteindre une demi-seconde, en apparence c’est peu, mais énorme lorsqu’il est par exemple question de faire circuler des voitures autonomes. La 5G est en outre placée sous le signe de la convergence. Plusieurs technologies adaptées seront ainsi reliées entre elles, pour satisfaire les besoins des utilisateurs.